Copyright ©Pôle Mécanique Charline Chartier
Le WERC sous l’égide de…
Marc MOTHRE, pour ceux qui connaissent le milieu de la moto, c’est un personnage. Un de ceux qui fait avancer le sport, en râlant, en bougonnant mais toujours dans la bonne humeur et avec une énergie débordante. Les pilotes qui s’inscrivent dans ses courses sont unanimes, la bonne humeur est de mise.
Toujours à la recherche de nouvelles idées pour créer de nouvelles catégories, il a étoffé son plateau à l’aide d’autres piliers de la moto qui eux mêmes organisent de petites séries.
«Le fait de s’associer avec les PMR, de temps en temps le Klass GP, ou plus régulièrement le ProTwin, vient du fait qu’une course coute très chère. Les organisateurs n’auraient pas les moyens de le faire seuls, et nous qui avons un championnat, nous avons des créneaux libres. On associe donc nos compétences pour avoir un weekend rempli. »
Mais qu’est-ce que le challenge ProTwin ?
Une initiative tout droit venue des ‘’States’’.
Pour la petite histoire, le Challenge ProTwin a vu le jour aux États-Unis en 1980. Un championnat créé spécialement pour les Harley Davidson, avec pour objectif de ramener le public américain sur les circuits.
Une histoire qui dure depuis 33 ans…
Il faudra attendre 1987 pour qu’un groupe d’amis décide de reprendre ce concept et l’adapte à la compétition française. C’est ainsi qu’à l’âge du christ, elle succèdera à la coupe Pantah.
L’association ProTwin élit à sa présidence, en 2010, Florence De SALVE. Ancienne pilote amatrice, qui roulait sur une Triumph Bonneville en Endurance Ducati Club de France. Autant dire qu’elle connait le sujet !
En 2016, pour la première fois, le Pôle Mécanique Alès-Cévennes accueille une manche de cette compétition. Et c’est en 2017 que le règlement évolue et qu’une nouvelle catégorie de moto arrive : les moteurs V4. Aprilia, Ducati, KTM sont les nouvelles recrues qui viennent compléter la grille de départ.
Une compétition unique en Europe.
En moyenne, ce challenge se compose de 6 courses par saison. Elles se déroulent essentiellement en France, mais font étape depuis quelques années maintenant, en Italie et en Espagne.
Ce championnat national est ouvert à tout le monde. Les amateurs y côtoient d’anciens pilotes de grand prix ou de SuperBike. Le plateau se compose de 30 à 38 pilotes par course. Le classement s’effectue ainsi au scratch et couronne donc un vainqueur à la fin de chaque saison.
Côté paddocks, nous demandons KTM !
Depuis 2017 la ProTwin Cup ouvre donc son règlement au V4. Cette même année, KTM lance un challenge interne au ProTwin : la SuperDuke Cup. Aujourd’hui, un tiers des pilotes du plateau courent sur des KTM.
L’objectif de la marque orange avec cette Cup : mettre en avant, sa gamme, y compris la SuperDuke 1290.
L’ADN de KTM c’est le tout terrain. Ceci étant, les années aidant, leurs motos sont devenues aussi fun à conduire sur route qu’en tout terrain. L’étape suivante pour la filiale française, est de prouver la compétitivité de ses motos sur circuit. La SuperDuke Cup est donc la première coupe « grand guidon» avec des machines de grosses cylindrées.
Rejoignez une véritable ‘’family’’.
Vous l’aurez compris, KTM fonctionne de paire avec la ProTwin Cup. Ces deux entités partagent les mêmes valeurs : l’entre-aide et la compétition.
C’est ainsi que sur chaque week-end de compétition, vous pouvez retrouver ces tentes oranges, qui regroupent dans leur cœur les pilotes KTM. Afin de fédérer, KTM propose à ses clients-pilotes un ‘’race service’’ unique.
Tout au long des weekends de compétition, le constructeur basé à Mattighofen met à disposition une logistique d’intendance et de mécanique. Julien Le Roux, assiste chacun des équipages, il drive, contrôle, conseille pour le confort de tous.
Bref, un service qui permet aux pilotes d’être ‘’Ready to Race’’.