Un week-end européen pour les licenciés du Pôle Mécanique Moto-Club
IMOLA, SLOVAQUIA, HENGELO le choix était large pour ceux qui auraient souhaité suivre les pilotes du Pôle Mécanique Moto-Club.
De podiums en déception, voici un résumé de ce weekend difficile.
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LUCAS MAHIAS, coupé en plein élan.
Après sa performance sur la course d’ASSEN, le Montois avait à cœur de monter sur le podium. Si possible, sur la marche la plus haute.
Dès le vendredi la situation est complexe, toujours due à un moteur d’ancienne génération qui peine avec ses quelques chevaux manquants.
La qualification le place 7ème, mais LUCAS est un pilote du dimanche. Pas au sens figuré, mais bien au sens propre. La course, c’est ce qui l’aide à se transcender, ce qui lui permet de s’amuser, de chasser.
Son départ est parfait, et dès les premiers virages la lutte est âpre avec Roccoli et Gradinger. Il s’en défait assez facilement pour remonter sur le trio de tête, Krumenacher, Caricasulo et Cluzel.
Ce dernier est en tête, avant de commettre un erreur ; il manque une vitesse et se fait dépasser par les 2 pilotes BARDAHL.
Lucas les rattrape et à la sortie de la chicane d’arrivée, Jules Cluzel manque une nouvelle fois son rapport, mais cette fois Lucas est dans sa roue en pleine accélération. Il ne peut l’éviter, se retrouve au tapis ainsi que Gradinger. Cluzel continue sa course et termine 7ème. Lucas repart mais ne peut remonter qu’à la 9ème place.
« J’aurais pu le doubler un ou deux virages avant mais je me suis dis que c’était trop chaud. Lorsque je suis sorti de la chicane comme à tous les autres tours, mais cette fois il était arrêté, je n’ai rien pu faire, sur le moment je n’ai même pas compris… Et très vite j’ai pensé à sa boite de vitesse. L’adaptation pour changer de rapport à droite est peut être une bonne idée mais je pense que ce n’est pas sécurisant. Jules est un pilote qui tombe peu, et depuis cet hiver il est pas mal tombé. Le GMT dit à longueur de temps que ça n’a rien à voir avec ce système, moi j’ai un doute. Je suis pilote, mais je connais bien aussi la mécanique, et à mon avis le système manque de précision. »
Un problème soulevé par d’autres pilotes et qui n’est pas pris à la légère. Lucas comme d’autres soulèvent des questions légitimes :
« C’est arrivé dans une chicane lente… Imagine si ça arrive dans une partie rapide ? »
Pour finir sur une note positive, Manuel PUCCETTI est satisfait de ce weekend, car OKUBO termine 4ème, mais surtout il constate une fois encore que LUCAS se bat pour la victoire. En direct sur SKYNEWS lors de la course le team manager a félicité à de nombreuses reprises le français pour sa course incroyable.
FREDDY FORAY sur le podium en SLOVAQUIE
Le champion du monde 2018 d’endurance avait le sourire samedi, lors de l’épreuve slovaque du championnat du monde d’endurance.
Après un abandon suite à une chute au 24 heures du Mans, le Français et ses co-équipiers du team HONDA ont su gérer les pièges de la piste et la météo changeante, surtout sur les deux dernières heures de course.
Et si l’équipe n’a pas tenté de coup de poker comme le SERT qui est passé en pneus slicks alors même que la piste était mouillée, elle n’a pas démérité en alignant les chronos lui permettant de conserver sa troisième position.
« c’est un peu frustrant de gagner le titre l’an passé, et de savoir que cette année, suite à une erreur au Mans, nous n’avons que peu de chance de pouvoir être titré à nouveau… »
Mais la course moto est un sport difficile, et tout peut arriver, à l’image de Randy De Puniet qui part à la faute en fin de course avec la Honda n° 111 reléguant ainsi l’équipe au fond du classement.
A l’arrivée, c’est l’équipe YAMAHA Autrichienne du YART qui gagne, devant la SUZUKI n°2 du SERT puis la HONDA n°1 du team FCC.
PIERRE YVES BIAN sur le podium à HENGELO aux PAYS-BAS
Nouvelle saison, nouvelle moto, nouvelle équipe, mais les mêmes ambitions, la victoire.
Mais tout ceci était sans compter sur un autre français, un vieux renard des circuits, qui s’est mis lui aussi aux courses sur routes, Mathieu Lagrive.
IRRC. Littérallement : International Road Racing Championship.
Prenez des pilotes motos, sortez les d’un circuit pour les mettre sur la route, et vous avez le championnat auquel participe Pierre Yves Bian, alias « Michel Bian ».
Ce championnat se tient sur des anciens circuits au milieu des arbres ou encore sur des routes fermées à la circulation, bref, rien de très sécurisant au premier abord.
Et à ce jeu PYB tire plutôt bien son épingle car après plusieurs saisons à affronter les pilotes nordiques, le français trust toujours les premières places, sans jamais remporter le titre.
Ce qui devrait changer cette année, avec la nouvelle YAMAHA R6, et François un motoriste hors pair.
Lors de l’épreuve néerlandaise ce weekend, PYB a tout donné, mais s’est heurté à un Mathieu LAGRIVE plus expérimenté qui l’a relégué au rang de spectateur de sa propre roue arrière.
Il termine troisième. 1,3 secondes, c’est ce qui sépare les deux hommes à l’arrivée, mais le constat est évident, PYB est plus à l’aise et plus rapide cette année.
Cette semaine, il sera à la NORTHWEST 200, une course qui ressemble au célèbre Toutrist Trophy, mais avec un parcours moins long.
Vous pourrez le suivre sur BBC LIVE.