L’apprentissage de la Stratégie en Moto GP pour Johann Zarco à Brno
Johann Zarco s’est classé douzième du Grand Prix de la République Tchèque, dixième épreuve du Championnat du Monde MotoGP 2017. Avec quatre points marqués, le pilote du Pôle Mécanique se maintient à la sixième place du classement général avec un retard de 25 points sur le cinquième, Dani Pedrosa.
Brno: Le GP qui se joue au changement de Moto
La pluie ayant aujourd’hui décidé de s’inviter comme elle l’avait fait l’an dernier, c’est un circuit détrempé que le départ du Grand Prix de la République Tchèque a été donné. Comme l’ensemble de ses adversaires, Johann avait opté pour des pneus pluie dur. Malheureusement, la piste a séché plus vite que prévu, et alors qu’il pensait pouvoir boucler les 22 tours de course avec ces gommes, le double Champion du Monde Moto2 a dû comme les autres repasser par les stands pour changer de moto et repartir en slicks. Il venait alors de céder les commandes de la course à Marc Marquez, le futur vainqueur.
Aux Pays-Bas, le pilote Tech3 s’était arrêté un peu trop tôt. En République Tchèque, Johann s’est arrêté après six tours, cette fois un peu trop tard…
Le Mot de Johann Zarco – 12e à 34.595 – Chpt : 6e 88 pts
« C’est toujours difficile de juger du bon moment pour changer de moto. Je me rends compte aujourd’hui que je manque encore d’expérience à ce niveau… Cette fois j’étais derrière Rossi. J’aurais dû m’arrêter comme lui, voire même un tour plus tôt. J’avais le rythme pour finir dans le top six, ce qui doit être notre objectif à chaque Grand Prix. Quand Marquez m’a doublé avec ses slicks alors que je venais de prendre la tête, j’ai tout de suite compris que j’avais trop attendu. Mais bon, c’est toujours plus facile après… Même sur la grille le choix des gommes pluie était délicat. Je pensais que la piste ne sécherait pas très vite et que les pneus dur me permettraient d’aller au bout sans changer de moto, ce qui n’as pas été le cas. Ce matin, sur le séchant, j’avais fait de bons chronos avec cette monte pneumatique. Quand je suis reparti, je n’étais de toute façon pas dans un super rythme, Jonas était mieux que moi. La journée aura été plus difficile que j’imaginais et le résultat final est bien évidemment décevant. Je dois mieux manager à l’avenir ce genre de situation. C’est la course, il faut passer par des phases décevantes pour apprendre et grandir. »